La pastorale de la santé se doit d’être une passerelle, un pont entre la société sécularisée et l’Eglise dans le monde de la santé.

Dans la société :

Une présence d’Eglise dans les institutions
Les lieux de santé ne sont pas les seuls lieux de présence ; cela peut s’étendre à la famille, à l’école, au réseau associatif et à la communauté paroissiale.
La personne doit demeurer au centre de tout projet de société. La pastorale de la santé s’efforce de mettre en lien, de promouvoir la dignité de la personne dans une société en mutation permanente.

Vis à vis de l’Eglise :

L’articulation de la pastorale de la santé avec les paroisses est une préoccupation permanente. La pastorale de la santé doit avoir le souci de la place donnée aux personnes malades et aux personnes handicapées dans les communautés chrétiennes. La pastorale de la santé appartient à la pastorale diocésaine. A la place qui est la sienne, la pastorale de la santé se doit d’ouvrir en Eglise à la présence de Dieu, ceux qui affrontent la souffrance et la mort, ceux qui utilisent des techniques de plus en plus efficaces et toujours renouvelées, ceux qui se débattent dans les multiples pauvretés de notre société. Une communauté chrétienne qui donne leur place à ses membres souffrants est une interpellation prophétique pour l’Eglise et la société.