Pape François: les pauvres sont «les portiers du Ciel» «Jésus nous dit aujourd’hui que presque tout passera», a expliqué François en revenant sur les paroles de Jésus dans l’Évangile du jour, dans lequel il prophétise la destruction du Temple de Jérusalem. «Presque tout, mais pas tout. En cet avant dernier dimanche du Temps ordinaire, il explique que ce sont les avant dernières choses qui croulent, non les dernières : le Temple, non pas Dieu ; les royaumes et les événements de l’humanité, non pas l’homme.». Ce qui ne passera pas, c’est «le Dieu vivant, infiniment plus grand que tout temple que nous construisons, et l’homme, notre prochain, qui vaut plus que toutes les chroniques du monde». lire la suite sur News du Vatican lire la lettre complète du Pape François voir ici
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Voix off Pape François : Le chemin de nos vies est parfois lourd de solitude, de fin de mois difficiles, de vie de famille chaotique, d’obligation de partir loin des siens, de chômage. La maladie, la vieillesse sont lourdes à porter. Le passant : « Elle a pas l’air bien dans sa peau celle-ci. Le Secours Catholique va bien la dépanner. Je suis pressé, faut encore que je fasse mes courses pour dimanche. » La personne en galère : « C’est dur de se retrouver seule au bout de sa table chaque soir »« J’ai déposé dix CV, passé des entretiens, rien ! Pas la moindre réponse ou alors on me dit : « cinquante ans c’est trop âgé ». Le passant rencontre un bénévole du Secours Catholique et lui montre la personne. « Vous, au Secours Catholique vous allez bien l’aider ?». Le bénévole : « Oui on va essayer de l’aider à se reprendre en main, à reprendre espoir.Mais nous avons besoin de toi aussi. Voix off Pape François : Chers frères et sœurs, je vous exhorte à chercher avec chaque personne pauvre que vous rencontrez, ce dont elle a vraiment besoin ; à ne pas vous arrêter à la première nécessité matérielle, mais à découvrir la bonté qui se cache dans leur cœur. Le bénévole : « Je suis sûr qu’elle sait faire plein de choses. Peut-être est-ce nous qui avons besoin d’elle ? » S’adressant au passant et à l’assemblée : Et vous que pensez-vous faire pour elle ? Le passant : Je ne sais pas, je ne la connais pas. Le bénévole invite alors la personne à retourner sur ses pas et à s’arrêter près de la personne. « Bonjour, ne restez pas là toute seule Venez avec nous ! On va prendre un café à la permanence du Secours Catholique c’est mercredi elle est ouverte. » Tous trois s’assoient à une table. Quelques vêtements sont accrochés non loin. La personne accueillie : Oh, pas mal le pull là, et il est pas cher. Justement il m’en faudrait un, propre. Je passe un nouvel entretien la semaine prochaine à Fécamp. D’ailleurs je sais pas encore comment je vais y aller. Quand on a pas de voiture c’est pas simple ». Le passant : « Il vous va très bien. Dites, c’est quel jour votre entretien. Je pourrais peut-être vous y accompagner. Si vous le voulez ». Lecteur: c’est simple comme bonjour la solidarité. Il suffit de prendre le temps de se rencontrer, de se parler. La permanence du Secours Catholique c’est d’abord et avant tout un lieu de rencontre. Un lieu où on peut déposer un peu de ses peines et de ses joies et trouver de l’entraide. Pape François : Les pauvres ont besoin de nos mains pour se relever, de nos cœurs pour ressentir à nouveau la chaleur de l’affection, de notre présence pour vaincre la solitude, ils ont simplement besoin d’amour ». Le chômeur sort symboliquement des pierres de son sac et les dépose. Parmi elles une fleur qu’il offre au bénévole. « J’ai pas grand-chose à vous donner mais c’est avec le cœur ». Il prend un papier et lit : Pause café, atelier cuisine, et journée conviviale, c’est bien ça ! Le passant : Je vois aussi que vous avez un projet d’atelier couture, ça s’adresse à qui ? « A ceux qui veulent passer un moment convivial et partager un savoir faire. Si ça vous dit n’hésitez pas, venez ! » « Pourquoi pas, justement je recherche du boulot dans la confection, je m’y connais pas mal en couture ». « C’est génial. Vous allez pouvoir donner plein de tuyaux ». Les trois repartent sur le chemin. Vers l’assemblée : « Les ateliers conviviaux c’est d’abord des lieux d’échanges. Chacun peut y apporter et y développer des talents, partager sa bonne humeur, reprendre de l’assurance. Sur le chemin un panneau : Journée mondiale des pauvres. La personne accueillie montre le panneau à l’assemblée. Le passant : « Journée mondiale des pauvres. Tiens, je savais pas que ça existait ! « C’est le pape François qui en a eu l’idée ». Mettons de côté les divisions…., fixons le regard sur l’essentiel qui n’a pas besoin de beaucoup de mots, mais d’un regard d’amour et d’une main tendue. « Il suffit parfois de peu de choses pour redonner espérance : il suffit de s’arrêter, de sourire, écouter. « C’est beau ! Ça me touche ! (silence) La personne accueillie : Bon, vous me dites pour l’atelier. Ca va me redonner le moral de savoir que je vais être utile à quelque chose.» Vers le passant : Je vous appelle pour mon rendez vous ? Le passant : Oui, pas de souci. » La personne accueillie : « Merci d’avance. » Le passant : « Bon, je crois bien que je vais m’inscrire comme bénévole » |
Le passant, la personne accueillie et le bénévole écrivent le mot espérance au pied de l’autel.
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Aujourd’hui c’est le lancement de la collecte du Secours Catholique qui durera jusque fin décembre. Pour que tous ceux qui attendent sur le bord de nos routes une place digne, retrouvent l’espérance de jours meilleurs, pour ensemble construire un monde juste et fraternel nous avons besoin de votre générosité. Les bénévoles vous attendent autour du stand avec de belles choses à vendre et notamment un calendrier de l’Avent original et solidaire.
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Acteurs Gonneville la Mallet : Marie Jeanne, Brigitte et Marie Christine et à Criquetot l’Esneval : Nelly, Yolande et Marie-Christine Les lecteurs Gonneville la Mallet: Monique, Anne,(Bénévoles SC) Hélène,Véronique (paroissiennes), Le père Didier, et à Criquetot l’Esneval :Anne, Christian, Monique (bénévole) et Véronique (paroissienne) et le père Philippe Tassel. |
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La lettre de la responsable locale du secours catholique, Anne Varet-Vitu A toutes et à tous, chers amis,Au cours de nos deux célébrations dominicales dédiées à la collecte nationale du Secours Catholique et à la journée des pauvres dans l’Église, des bénévoles de notre équipe de Criquetot ont accepté de vous faire partager une évocation sur la pauvreté qui se cache et qui est cachée…Un grand merci à Nelly, Yolande, Brigitte, Marie-Jeanne, aux lecteurs et à Marie-Christine notre metteur en scène.Je voudrais aussi vous parler de cette équipe dont j’ai fait la connaissance en début d’année. Une équipe d’une vingtaine de bénévoles (dont 4 nous ont rejoints cette année) sans oublier de nombreux bénévoles ponctuels. Tous et toutes sont animés par la même volonté de lutter contre la pauvreté, les inégalités et l’exclusion ; de contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.Notre équipe comme toutes celles de notre délégation de Haute Normandie s’est donnée pour mission :
Concrètement, les bénévoles s’investissent à travers plusieurs actions sur tout notre canton :
En ce jour du lancement de la collecte du Secours Catholique qui durera jusqu’à fin décembre, ouvrons nos cœurs ! Pour ceux qui attendent sur le bord de nos routes une place digne, et pour qu’ils retrouvent l’espérance de jours meilleurs, nous avons besoin de votre générosité. Des bénévoles vous attendent autour du stand avec de belles choses à vendre, notamment le calendrier de l’Avent. Une corbeille recueillera aussi vos dons. Des enveloppes pour une somme plus conséquente sont également à votre disposition. Plus que jamais nous avons besoin de vous pour « construire un monde » juste et fraternel »
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