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Célébration de l’Avent mercredi 5 décembre

jeudi 6 décembre 2018Non classé

Luc 2, 1-7

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre –  ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. – Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.

 

 

Une soixantaine d’enfants du KT (8 – 11 ans) étaient présents ce matin autour du Père Didier et en présence des catéchistes afin de célébrer l’entrée dans l’Avent.

Après une étape de baptême, un conte a été lu et mimé par les enfants, les invitant à donner à Jésus toute sa place pendant cette période de l’Avent, pour que Noël soit un réel évènement dans nos cœurs. 8 enfants tenant un outil et un autre mimant le charpentier ont participé au mime de ce conte.

Il était une fois, dans un petit village palestinien, un atelier de charpentier. Un jour que le maître était absent, les outils se réunirent en grand conseil sur l’établi. Les discussions furent longues et animées, elles furent même très vives très vives. Il s’agissait d’exclure de la communauté des outils un certain nombre de membres.
L’un prit la parole:
-Il nous faut, dit-il, exclure notre sœur la scie, car elle mord et elle grince des dents. Elle a le caractère le plus grincheux du monde.
Un autre dit:
-Nous ne pouvons conserver parmi nous notre frère le rabot qui a le caractère tranchant et qui épluche tout ce qu’il touche.
-Quant au frère marteau, dit un autre, je lui trouve un caractère assommant. Il est tapageur. Il cogne toujours sur les nerfs. Excluons-le.
– Et les clous? Peut-on vivre avec des gens qui ont le caractère aussi pointu ? Qu’ils s’en aillent!
– Et que la lime et la râpe s’en aillent aussi. A vivre avec elles, ce n’est que frottement perpétuel. Et que l’on chasse le papier de verre dont il semble que la raison d’être dans cet atelier soit de toujours froisser!

Ainsi discutaient vivement les outils du charpentier. Tout le monde parlait à la fois . L’histoire ne dit pas si c’était le marteau qui accusait la scie et le rabot la lime, mais il est probable que c’était ainsi à la fin de chaque séance, tout le monde se trouvait exclu.

La bruyante réunion prit fin subitement par l’entrée du charpentier dans l’atelier. On se tut quand on le vit s’approcher de l’établi. Il saisit une planche et la scia avec la scie qui grince; la rabota avec le frère rabot au ton tranchant qui épluche tout ce qu’il touche. La sœur la lime qui blesse cruellement, notre sœur la râpe au langage rude, le papier de verre qui froisse, entrèrent successivement en action. Le charpentier prit alors nos frères les clous au caractère pointu et le marteau qui cogne et fait du tapage.
Il se servit de tous les outils au méchant caractère pour fabriquer un berceau …Pour l’enfant à naître. Pour accueillir la vie.

 

Les enfants étaient invités à réfléchir, à faire un choix entre “les outils qui se disputent” symboles de discorde et le “berceau” de Jésus, fabriqué par le charpentier avec l’aide de tous ses outils symbolisant le fait que tous ensemble on peut parvenir à faire quelque chose de beau et de grand.

La période de l’Avent est ainsi un temps pour regarder tous ensemble vers la même direction: Jésus, le bébé du berceau, qui nous montre le chemin. L’Avent, c’est aussi regarder ensemble vers les autres et s’en préoccuper.

 

le déroulement de la célébration

Accompagnés de leurs animateurs, Odile, Christelle et NIcole, les enfants ont utilisé des outils, scie, rabot, marteau, clous, lime, rape, papier de verre pour confection le berceau, ne utilisant aussi  un berceau de bois, une table, des draps et des couvertures, un tablier de charpentier, une planche.

La mise en scène était très élaborée. Le décor est posé dès le début du conte : berceau couvert ; atelier. Les 7 « enfants- outils », en demi-cercle devant l’Autel et face à l’assemblée commencent à se chamailler à partir de la lecture de la phrase « les discussions furent longues… » les outils ont ensuite été exclus les uns après les autres jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Au fur et à mesure de leur exclusion, les outils se positionnent sur le côté et continuent à se chamailler. Une fois tout le monde exclu, le charpentier arrivent et les outils arrêtent de se chamailler.Le charpentier va chercher sa planche, la pose sur l’établi. A chaque action, le charpentier fait un signe pour appeler successivement les outils : le rabot puis la râpe puis  les clous et le marteau.            « l’enfant outil » s’avance vers le charpentier et lui donne l’outil qui fait son action, puis     l’enfant outil se positionne derrière l’établi et ainsi de suite jusqu’au dernier outil. puis  le papier de verre,  la lime,  la scie.

A la fin, les enfants se regroupent autour du berceau recouvert pour le découvrir au moment ou le mot BERCEAU sera prononcé.           

les questions sont alors posées par les animateurs

Pensez-vous que les outils ont bon caractère ?ET NOUS, on est pas un peu raleur et grincheux comme la scie quelques fois ?

Avant l’arrivée du charpentier, pensez-vous que les outils s’entendent bien ?

Que se passe t’il quand le charpentier arrive ?, quel est son rôle ?          

 

Enfin le Père Didier intervient et précise aux enfants que pour que la fête de Noël soit un réel événement dans nos cœur, la période de l’Avent est une invitation à donner à Jésus toute sa place. A l’approche de Noël, les boutiques se parent de décorations et incitent à la dépense. On a des listes de cadeaux, on a des obligations familiales qui parfois nous préoccupent, on se demande aussi où et avec qui passer les fêtes…

Et si on se posait un peu ?, et si on prenait cinq minutes pour réfléchir ensemble ?:C’est aussi regarder vers les autres et s’en préoccuper, tous ensemble, on peut arriver à faire quelque chose de bien et de beau comme les outils sous la direction du charpentier sont parvenus à fabriquer un berceau pour Jésus.

Marcher vers Noël pendant ce temps de l’Avent, ce n’est pas seulement les cadeaux et faire place à ses propres préoccupations mais c’est regarder tous ensemble vers la même direction : le bébé du berceau, Jésus, lumière du monde venu nous montrer le chemin.

les enfants ont ensuite prié avec une gestuelle :

ouvre mes oreilles aux appels de mes frères. Ouvre mes mains pour accueillir et pour donner: que mes mains ressemblent à tes mains !Apprends-moi à ouvrir mon visage aux autres, à ouvrir mes mains pour les aimer, à ouvrir mon cœur et mon intelligence à ta parole, à t’accueillir quand tu viens vers moi. Ouvre mon cœur à tous ceux que j’ai du mal à aimer : que mon cœur ressemble à ton cœur ! Seigneur, Ouvre mes yeux sur tous ceux que je rencontre chaque jour : que mes yeux ressemblent à tes yeux !

 

 

 

 

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