Le nom vient du latin petra, pierre, suivi du latin fictus, planté. Les habitants s’appellent les Pierrefiquais. En 1820, est extraite de la colline de la Torniole, une pierre druidique, dolmen ou menhir, qui sert maintenant de marche au calvaire d’Etretat. Vers 1850 est découvert à la Torniole, au même endroit que la pierre druidique un sarcophage en pierre du pays, contenant des ossements et une bague en bronze rappelant l’époque mérovingienne. Au XVème siècle, le fief de Pierrefiques est séparé de celui de Goderville auquel il était auparavant rattaché. Le seigneur est Jean Le Bailly. En 1613, Nicolas Burel vend la seigneurie de Pierrefiques qu’il possédait depuis 1573, à Jean Le Terrier, sieur de Filières. Le seigneur est ensuite Pierre Romé, petit-fils de Nicolas Romé, baron du Bec-Crespin. Louise Chardon de Filières, et son fils Alexandre sont les derniers seigneurs de la paroisse. L’église souffre beaucoup de l’invasion anglaise de 1415 à 1445 et de la grande rébellion de Caux en 1443. Au XVIIème siècle, l’édifice, devenu trop grand pour la population, est amputé de ses transepts et de ses allées latérales dont on retrouve encore au siècle dernier les fondations dans le cimetière. Le clocher en brique est construit au XIXème siècle. Au dessus de la porte, une pierre est sculptée aux armes de l’épouse de André Le Gergeolier, Gabrielle Durand, dame et patronne de Pierrefiques. Le mur extérieur exposé au midi en brique rose et silex noir semblerait être du XVIIème siècle. La sacristie date de 1761. (*ref) *Réf : Patrimoine des communes de Seine Maritime Flohic Editions |