Eglise Saint Martin du Tilleul

La commune tient son nom du bois du tilleul.

Les habitants s’appellent les Tilleulais.

Le blason symbolise les couleurs et la fleur du tilleul et de la mer, la famille Pelletot  qui a longtemps détenu la seigneurie et le château de Fréfossé mais aussi l’arbre dont la commune porte le nom.

L’armée romaine exploite longtemps les forêts pour la confection de cordages, à partir de l’arbre rustique qu’est le tilleul.

Au XIème siècle, le village appartient à Guillaume II, duc de Normandie et futur Guillaume le Conquérant, qui hérite des terres en 1035. Omfroi du Tilleul, premier seigneur du domaine, commande son armée en 1066 lors de son sacre au château d’Hastings.

Au XIIème siècle, le Tilleul devient un guet de la côte de la Manche. En 1374, Galebaut de Saâne construit un château fort sur ses terres du Fréfossé. Une léproserie est également installée, rattachée à l’hôpital du Havre au XVIIIème siècle.

Plusieurs présidents de la République sont passés au Tilleul : Félix Faure venait chasser au château, René Coty a vécu à la ferme du Nord pendant la Seconde Guerre mondiale et le Général de Gaulle s’incline sur le monument aux morts en 1947.

L’église Saint Martin est en briques et silex.

La sacristie est un ancien banc seigneurial. Construite en opus spicatum (en arête de poisson), elle date du XVIIème siècle à plan allongé.

Le chœur et bâti entre 1480 et 1540.

L’église possède un riche mobilier, dont un autel, des vitraux et un lustre offert en 1855 par Napoléon III. Il sollicite en contrepartie la commune en vue de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Etretat-les Ifs. le décret autorisant l’ouverture de la carrière est signé deux ans plus tard, en 1857.

Le vitrail le plus remarquable  de l’église Saint Martin, la Pêche miraculeuse est unique en France. la scène exprime la rencontre entre Jésus et Simon, dit Pierre, qui allait devenir le premier pape terrestre. L’originalité vient du fait que la scène est située à Etretat et ses falaises sont représentées en toile de fond.

Un quadruple volume emboîté décroissant détermine cet édifice couvert d’un toit à longs pans en ardoise.

Le vaisseau se termine par un chevet plat.

L’appareil est à assises alternées. Des baies cintrées alternent avec des contreforts.

Une tour-clocher à abat-sons précède la nef. Elle est coiffée d’une flèche polygonale en ardoise. (*réf)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Réf : Patrimoine des communes de Seine Maritime Flohic Editions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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