Notre Dame de l’Assomption de Criquetot l’Esneval

 

Le nom provient du scandinave kirja qui signifie église et topt, domaine. Criquetot est surnommé l’Esneval pour avoir longtemps fait partie du domaine de la famille d’Esneval.

Criquetot est lié dés la période ducale à la famille l’Esneval dont le chef-mois est à Pavilly après le mariage de Marguerite de Pavilly avec Robert d’Esneval, vidame de Normandie, au XIIIème siècle.

Le domaine passe ensuite aux familles Dreux puis Le Roux. Criquetot est le centre d’une baronnie jusqu’au XVIème siècle. Louis XI édifie le marché du village en 1476, peut-être en concurrence avec celui de Gonneville. Charles IX séjourne en 1563 au camp d’Azelonde avant d’assiéger le Havre alors occupé par les Anglais.

La région est un important foyer protestant durant le XVIème siècle. De 1606 à 1654, le patronage de Criquetot est aux mains de Claude de Prunelé. Maximilien Dastron est le dernier seigneur de Criquetot (1762-1789), héritier des terres de ses aïeux Le Roux de Bourgtheroulde. A la fin du XIXème siècle, le chef-lieu de canton compte environ 140 habitants.(*ref)

C’est une église de plan en croix latine.
Une nef et ses bas-côtés succèdent à un petit transept entrecoupant le nartex.

A la croisée de ce transept émerge un clocher carré et son toit pyramidal.
La nef se termine par une abside polygonale, et ses bas-côtés par un chevet plat.
Les matériaux semblent multiples, et le transept est percé de baies flamboyantes.
Les volumes sont divers et modérés.

De l’ancienne église, il ne reste que le clocher, (corps carré roman du XIème), il était à l’époque placé entre le chœur et la nef.

Elle a été plusieurs fois ruinée pendant les guerres, d’après une date trouvée sur un soubassement, elle aurait déjà été reconstruite en 1535.

Lors de la dernière reconstruction de l’église, en 1848, on a permuté son axe principal : l’ancien sanctuaire sert maintenant de porche.

Deux chapelles formaient autrefois le transept, elles se trouvent actuellement de chaque côté de l’entrée

L’église aurait été bâtie sur un terrain occupé autrefois par les Gallo-romains. Elle possédait trois cloches avant la Révolution,

Cassées toutes trois en 1792 et furent remplacées en 1838 par celle refondue par Cartenet de Guetteville.

Elles furent mises en place en 1890. Lors de la Révocation de l’Edit de Nantes, l’église de Criquetot accueillit 21 abjurations,

Ceux qui ne voulurent pas abjurer partirent vers d’autres pays d’accueil depuis les plages d’Etretat et de Bruneval.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Réf : Patrimoine des communes de Seine Maritime Flohic Editions

 

 

 

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