Le nom vient du latin repatriare, revenir chez soi, en français repaire au sens de séjour), précédé du latin bellus, beau. Les habitants s’appellent les Beaurepairais. La paroisse a longtemps vécu sous la protection de seigneurs du Bec-Crespin. Il semble qu’ils aient eu un manoir, aujourd’hui disparu, situé près de l’église, dans un bosquet appelé le »vieux château ». Beaurepaire est le village natal du père Nicaise, évangéliste des îles Sandwich, et du docteur Jouenne, membre de l’expédition Caron vers Tombouctou en 1887. L’église est dédiée à Saint Thomas de Canterbury, dont une confrérie est établie en 1626. Elle est reconstruite en 1760 sur les vestiges de la précédente, datée du XII ème siècle et rasée pour cause de vétusté.(*ref) C’est un édifice de plan allongé avec un vaisseau terminé par un chevet polygonal; le clocher-porche est en brique surmonté de sa flèche polygonale en ardoise. La nef est en deux corps de bâtiment avec un appareillage pierreux (alternance de damiers en silex et cerclage en grès entourant des baies carrées); Le petit chevet est en brique et silex. A en juger par son aspect extérieur, l’église comprend une nef plus ancienne que son petit chœur et surtout son clocher de briques, construit dans un style néo-roman au XIXe siècle. En effet, l’utilisation conjointe du grès et du silex disposés en cerclages sur l’élévation dénote une possible datation du XVIe siècle. Agrandie entre 1756 et 1778, son porche a été ajouté très récemment (1990). *Réf : Patrimoine des communes de Seine Maritime Flohic Editions |