Le nom du village vient du scandinave topt signifiant village et du nom de personne germanique Walgarius Les habitants s’appellent les Vergetotais. Vergetot est né de la fusion de deux anciennes paroisses : Walgertot, mentionné à la fin du XIIème siècle, et Coudreio devenu le Coudray. En 1777, l’abbé de Valvrille, alors curé de la paroisse, fonde un collège ecclésiastique qui fonctionne jusqu’en 1790. Les frères Bailleul en sont issus : Antoine, imprimeur, est le fondateur du journal « le Constitutionnel » et Jacques Charles est député du Havre à la Convention nationale en 1792, Président de l’Assemblée et publie un grand nombre d’écrits sur l’économie politique. Vergetot est l’un des 50 grands fiefs du pays de Caux. La commune conserve encore deux manoirs des XV et XVIème siècles et un colombier. L’ancienne église du village est démontée en 1787. L’édifice actuel, de la fin du XVIIIème siècle, comporte une seule nef avec abside en cul de four. (*Ref) L’église est bâtie sur un plan allongé à vaisseau unique. Son chevet, est polygonal (à trois pans). La façade occidentale est coiffée d’un clocher-tour à flèche polygonale. La porte d’entrée est ornée d’un fronton au-dessus duquel s’ouvre un oculus. Deux ailerons viennent flanquer la base du premier niveau d’élévation. Le vaisseau est percé de baies en plein-cintre. L’église est construite avec un appareil reposant sur une alternance de bandes horizontales de grès et de brique, sauf pour la façade occidentale. L’ensemble est couvert d’ardoise. Le retable, d’époque Louis XIV, a été récemment restauré après avoir été recouvert de peinture marron à la fin du XIXème siècle. Le tabernacle est du début du XVIIIème siècle et la contre-table du XVIème, est le plus ancien meuble de l’église. Réf : Patrimoine des communes de Seine Maritime Flohic Editions |