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Paroisse Saint-Yves de la Mer

mercredi 18 mars 2020Communauté

Bonjour à toutes et à tous,

En cette période de confinement l’église Saint-Michel reste ouverte en journée… tant que cela est possible… elle est donc accessible aux personnes du quartier qui viennent faire leurs courses.

De nombreux sites vous proposent des moyens pour rester unis par la prière.

Nous vivons la proposition de nous associer à la neuvaine de prière à la Vierge Marie commencée hier mardi pour s’achever le 25 mars, fête de l’Annonciation.
Demain jeudi 19 mars, n’hésitez pas à chanter le Gloire à Dieu : c’est le jour de la fête de Saint-Joseph.

Et à l’heure où commencent la messe dominicale ou de semaine auxquelles vous participez, n’hésitez pas à vous arrêter, à prier, et à porter dans la pensée vos voisins habituels de messe… et tous les autres.

N’hésitez pas à laisser vos messages, vos demandes, vos intentions de prière : 02.35.42.27.66 – styvesmer@orange.fr. Joignez par téléphone les prêtres. Vous pouvez vivre le sacrement de la réconciliation à l’église Saint Michel, avec les précautions en cours, sur demande ou le samedi 11h00 à 12h00 (voir les recommandations sur le Site de la Conférence des évêques de France).

Dans mes années de formation j’ai travaillé sur les écrits du Père Pedro Arrupe, supérieur général des jésuites de 1965 à 1981. Il a été en contact fructueux avec le futur Pape François. Jeune prêtre il est arrivé en mission au Japon en 1938. Il a été arrêté pour espionnage et mis au cachot sans contact pour plus d’un mois. Ce qu’il en dit me guide en cette période de disette relationnelle et d’absence de messe communautaire : « Sans lit, sans table, sans rien, avec seulement une natte pour dormir, j’ai passé des jours et des nuits dans le froid de décembre, entièrement seul. J’étais tourmenté par l’incertitude de la raison de mon emprisonnement. Que de choses j’appris pendant cette période : la science du silence, de la solitude, de la pauvreté sévère et austère, du dialogue intérieur avec « l’hôte de mon âme ». Je crois que ce fut le mois le plus instructif de ma vie. »

Abbé Marcel Maurin