Participer aux célébrations de la Semaine Sainte, c’est nous rendre proche de Jésus-Christ, de son humanité qui affronte la mort violente, de son don de soi qui nous laisse le geste de l’eucharistie, de l’annonce inouïe de sa résurrection.
Nous avons besoin de prier cela en peuple de croyant, rassemblés en communauté d’Eglise, recevant la grâce de Dieu à travers les sacrements.
En ce temps de confinement et de désert Dieu ne nous abandonne pas. Dieu continue à nous parler et à se faire proche de chacun. Il continue à donner ses grâces, même en absence de sacrement. Vivons cette épreuve en écoutant l’appel répété plusieurs fois dans les textes bibliques : « Fais de ta maison (de ton cœur) une maison de prière ». (voir Mt 6,6 qui reprend Is 26,20).
Nous ne vivons pas ces célébrations. Chez nous nous pouvons méditer les textes et prières proposés en ces jours saints. Je vous propose quelques pistes de réflexion :
Le Jeudi saint, le jour du service
« Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Nous avons besoin de prier cela en peuple de croyant, rassemblés en communauté d’Eglise, recevant la grâce de Dieu à travers les sacrements.
En ce temps de confinement et de désert Dieu ne nous abandonne pas. Dieu continue à nous parler et à se faire proche de chacun. Il continue à donner ses grâces, même en absence de sacrement. Vivons cette épreuve en écoutant l’appel répété plusieurs fois dans les textes bibliques : « Fais de ta maison (de ton cœur) une maison de prière ». (voir Mt 6,6 qui reprend Is 26,20).
Nous ne vivons pas ces célébrations. Chez nous nous pouvons méditer les textes et prières proposés en ces jours saints. Je vous propose quelques pistes de réflexion :
Le Jeudi saint, le jour du service
« Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table, ou celui qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert. »
Luc 22,27
En ce dernier repas Jésus pose deux gestes : laver les pieds de ses disciples et instituer l’eucharistie. Il concentre par ces gestes ce qu’il a continuellement vécu aux milieu des hommes : les servir, révéler et vivre la présence de Dieu qui se met à genou devant les hommes.
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » Jean 12,26. Soyons dans l’attitude de Jésus.
En cette fête je pense particulièrement à trois prêtres qui viennent de décéder depuis le début janvier : Jean-Paul Bouland (85 ans), Gilbert Delanoue (87 ans) et Michel Leprêtre (87 ans). Tous les trois sont venus présider des eucharisties dominicales dans notre paroisse ces dernières années. Chacun manifestait une personnalité à fort caractère ! Ils ont pu nous déranger. Mais c’est ainsi qu’ils nous ont stimulés dans les domaines de la quête de Dieu et d’un sens à donner à notre vie, de l’engagement solidaire, de l’art de la prière communautaire.
Vendredi saint, le jour de la passion, le don total de Dieu
C’est le jour où nous vivons le chemin de croix et la célébration de la Passion. Inlassablement nous méditons cette manière dont Dieu se laisse maltraité par la violence et la haine des hommes. Comment comprendre jusqu’où va l’amour de Dieu, celui qui se révèle comme le miséricordieux. Comment comprendre jusqu’où il nous laisse la liberté de le refuser et le rejeter, de préférer vivre dans les ténèbres.
Avec Jésus prions pour tous les hommes, pour ceux qui sont en souffrance, pour ceux qui sont enfermés dans leur violence. Que ce temps de confinement nous fasse percevoir tous les enfermement qui appellent des libérations.
« Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » Jean 12,31-32
Samedi saint, le jour du silence et du mûrissement
Pour Jésus c’est la descente aux enfers, ce lieu où attendaient tous les justes d’Israël déjà décédés. A la sortie du tombeau l’iconographie nous montre Jésus qui tire de la terre Adam et Eve. C’est un jour de silence et d’attente, qui demande des guetteurs. Pour l’Eglise c’est le jour de désert : pas de sacrements, pas de cloches, pas de bougies, des lieux de culte vides. C’est ce que nous vivons dans ce temps de confinement. Comment préparons-nous « la sortie » ? Qu’est-ce qui mûrit en nous ?
« Il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai … Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; encore un peu de temps, et vous me reverrez »
En ce dernier repas Jésus pose deux gestes : laver les pieds de ses disciples et instituer l’eucharistie. Il concentre par ces gestes ce qu’il a continuellement vécu aux milieu des hommes : les servir, révéler et vivre la présence de Dieu qui se met à genou devant les hommes.
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera » Jean 12,26. Soyons dans l’attitude de Jésus.
En cette fête je pense particulièrement à trois prêtres qui viennent de décéder depuis le début janvier : Jean-Paul Bouland (85 ans), Gilbert Delanoue (87 ans) et Michel Leprêtre (87 ans). Tous les trois sont venus présider des eucharisties dominicales dans notre paroisse ces dernières années. Chacun manifestait une personnalité à fort caractère ! Ils ont pu nous déranger. Mais c’est ainsi qu’ils nous ont stimulés dans les domaines de la quête de Dieu et d’un sens à donner à notre vie, de l’engagement solidaire, de l’art de la prière communautaire.
Vendredi saint, le jour de la passion, le don total de Dieu
C’est le jour où nous vivons le chemin de croix et la célébration de la Passion. Inlassablement nous méditons cette manière dont Dieu se laisse maltraité par la violence et la haine des hommes. Comment comprendre jusqu’où va l’amour de Dieu, celui qui se révèle comme le miséricordieux. Comment comprendre jusqu’où il nous laisse la liberté de le refuser et le rejeter, de préférer vivre dans les ténèbres.
Avec Jésus prions pour tous les hommes, pour ceux qui sont en souffrance, pour ceux qui sont enfermés dans leur violence. Que ce temps de confinement nous fasse percevoir tous les enfermement qui appellent des libérations.
« Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » Jean 12,31-32
Samedi saint, le jour du silence et du mûrissement
Pour Jésus c’est la descente aux enfers, ce lieu où attendaient tous les justes d’Israël déjà décédés. A la sortie du tombeau l’iconographie nous montre Jésus qui tire de la terre Adam et Eve. C’est un jour de silence et d’attente, qui demande des guetteurs. Pour l’Eglise c’est le jour de désert : pas de sacrements, pas de cloches, pas de bougies, des lieux de culte vides. C’est ce que nous vivons dans ce temps de confinement. Comment préparons-nous « la sortie » ? Qu’est-ce qui mûrit en nous ?
« Il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai … Encore un peu de temps, et vous ne me verrez plus ; encore un peu de temps, et vous me reverrez »
Jean 16, 7 & 16
Dimanche de Pâques, le jour de la vie
Il est ressuscité : c’est le cri du cœur des femmes, puis des disciples. Cette confession de foi met au grand jour ce qui est proclamé depuis les textes les plus anciens : Dieu veut la vie de l’homme, Dieu veut qu’il soit libre pour aimer comme lui aime.
Nous avons l’habitude de célébrer de manière festive et communautaire cette résurrection. En ce temps de confinement rappelons-nous que la Bonne nouvelle se vit tout d’abord dans le silence d’une aube, la marche vers le tombeau de deux femmes isolées, la marche vers Emmaüs de deux disciples déçus.
Que notre cœur demeure la « chambre haute » (Actes 1,13) d’où nous sortirons joyeusement le jour de Pentecôte … ou avant … ou après !
Dimanche de Pâques, le jour de la vie
Il est ressuscité : c’est le cri du cœur des femmes, puis des disciples. Cette confession de foi met au grand jour ce qui est proclamé depuis les textes les plus anciens : Dieu veut la vie de l’homme, Dieu veut qu’il soit libre pour aimer comme lui aime.
Nous avons l’habitude de célébrer de manière festive et communautaire cette résurrection. En ce temps de confinement rappelons-nous que la Bonne nouvelle se vit tout d’abord dans le silence d’une aube, la marche vers le tombeau de deux femmes isolées, la marche vers Emmaüs de deux disciples déçus.
Que notre cœur demeure la « chambre haute » (Actes 1,13) d’où nous sortirons joyeusement le jour de Pentecôte … ou avant … ou après !
Marcel Maurin
Prions
Nous portons dans la prière celles et ceux qui auraient dû vivre un sacrement en cette fête de Pâques :
Céline, Elise, Judy et Séverine (baptêmes et 1ère communion adultes)
Jasmine, Seydina, Collen, Clément, Colin, Gabriel et Justine (baptêmes et 1ère communion adolescents ou au catéchisme)
Agathe et Elyna (baptême petits enfants)
Delphine (communion adulte)
Adrien, Alix, Apolline, Arthur, Célestine, Emma, Faustine, Héloïse, Perrine, Tugdal, Zélie (1ère communion enfants du catéchisme)
Les offices de la Semaine Sainte peuvent se suivre à la télévision (KTO, Prions en Eglise …). Vous trouvez aussi des éléments sur le site du diocèse lehavre.catholique.fr
Céline, Elise, Judy et Séverine (baptêmes et 1ère communion adultes)
Jasmine, Seydina, Collen, Clément, Colin, Gabriel et Justine (baptêmes et 1ère communion adolescents ou au catéchisme)
Agathe et Elyna (baptême petits enfants)
Delphine (communion adulte)
Adrien, Alix, Apolline, Arthur, Célestine, Emma, Faustine, Héloïse, Perrine, Tugdal, Zélie (1ère communion enfants du catéchisme)
Les offices de la Semaine Sainte peuvent se suivre à la télévision (KTO, Prions en Eglise …). Vous trouvez aussi des éléments sur le site du diocèse lehavre.catholique.fr
Info
Le Jeudi saint les cloches de nos églises sonneront à 19h30.
Vous êtes invités à ce moment-là à prendre un temps de prière, à partir des lectures du jour, particulièrement 1 Co 11,23-26
Ce soir-là vous êtes invité à vivre un repas festif ; vous pouvez aussi appeler une personne que vous savez seule.
Le Vendredi saint vous pouvez venir à la cathédrale Notre-Dame, de 11h à 17h ; à l’église St Michel de 11h à 19h (selon les conditions de déplacement de l’attestation dérogatoire).
Le Samedi saint au soir vous pouvez décorer les façades de vos maisons (bougies, banderoles).
Le dimanche de Pâques les cloches sonneront à 11h30. Nous ouvrirons la cathédrale et l’église St Michel de 9h00 à 13h00
Ce soir-là vous êtes invité à vivre un repas festif ; vous pouvez aussi appeler une personne que vous savez seule.
Le Vendredi saint vous pouvez venir à la cathédrale Notre-Dame, de 11h à 17h ; à l’église St Michel de 11h à 19h (selon les conditions de déplacement de l’attestation dérogatoire).
Le Samedi saint au soir vous pouvez décorer les façades de vos maisons (bougies, banderoles).
Le dimanche de Pâques les cloches sonneront à 11h30. Nous ouvrirons la cathédrale et l’église St Michel de 9h00 à 13h00
Inter-religieuse
Nous nous unissons à la prière de la communauté juive du Havre, comme à tous les juifs qui fêtent l’entrée dans la Pâque Juive – fête de Pessah – ce mercredi 8 avril au soir.
Il est bon d’entendre comment aujourd’hui la foi juive présente cette fête de la Pâque. Je vous recommande l’interview du Grand Rabbin de France Mr Haïm Korsia, ce dimanche 5 avril, dans l’émission religieuse « A l’origine ». A voir en replay sur France 2.
Il est bon d’entendre comment aujourd’hui la foi juive présente cette fête de la Pâque. Je vous recommande l’interview du Grand Rabbin de France Mr Haïm Korsia, ce dimanche 5 avril, dans l’émission religieuse « A l’origine ». A voir en replay sur France 2.
