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Réponse : Saints en lien avec notre diocèse

lundi 2 novembre 2020Zoom sur

Voici le cinq saints qui sont passé dans notre diocèse :

Saint Vaneng

Ami de Clotaire III, roi des Francs (✝ 688)

Conseiller de la régente sainte Bathilde puis gouverneur du Pays de Caux en Normandie, il consacra une partie de sa fortune à fonder l’abbaye de Fécamp où il vint, plus tard, partager la prière et la vie des moines.

Le roi Clotaire III le fit lieutenant ou gouverneur du Pays de Caux, il aimait passionnément la chasse ce qui cependant ne l’empêchait pas d’avoir des sentiments de piété. On remarqua toujours en lui une grande dévotion pour sainte Eulalie de Barcelone. Il crut dans une nuit entendre la voix de cette sainte qui lui disait : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. Peu de temps après, il quitta le monde et fonda dans la vallée de Fécamp une église en l’honneur de la sainte Trinité avec un monastère de religieuses qu’il mit sous la conduite de saint Ouen et de saint Vandrille. La première abbesse de ce monastère fut sainte Hildemarque qui, venue de Bordeaux où elle avait gouverné une communauté religieuse, vivait alors dans le diocèse de Rouen, peut-être à Fontenelle. Elle vit dans sa communauté jusqu’à 360 religieuses qui se partagèrent en différents chœurs afin que l’office fût continué jour et nuit sans aucune interruption. Saint Vaneng mourut vers l’an 688. Son corps est dans l’église des génovéfains de Ham en Picardie. Saint Vaneng est patron de plusieurs églises de Normandie et d’Aquitaine.

Il est le saint patron de la ville de Ham – 80400, le reliquaire de Saint Vaneng est exposé à l’extrémité gauche du transept de l’abbatiale.

 Fête le 9 janvier

Saint Léger

 

Évêque d’Autun (✝ 679)

Issu d’une vieille famille franque de la région de Poitiers, apparenté aux nobles burgondes, bon évêque d’Autun à partir de 663, il est mêlé de très près aux luttes entre la Burgondie (Centre et Est de la France) et la Neustrie (Nord de la France). Contre la tendance centralisatrice de la Neustrie, il défend les usages et l’autonomie de la Bourgogne. Mais Ebroïn, le maître du palais de Neustrie assiègera Autun. Pour épargner la famine à sa ville, saint Léger se livre. Il a les yeux brûlés et la langue coupée. Un synode convoqué par Ebroïn le déclare ‘prêtre indigne’ et il est interné chez des religieuses. Deux ans après, il sera assassiné, dans une forêt, non loin de Fécamp. Un autre synode le réhabilitera et lui donnera le titre de martyr. ‘La complainte de saint Léger’, écrite en 970, sera l’un des tout premiers textes littéraires de la langue romane, qui commence à devenir une langue populaire.

Fête le 2 octobre

Sainte Hildemarque

Abbesse à Fécamp (✝ v. 686)

Elle aurait été d’abord moniale à Bordeaux avant d’être appelée à devenir abbesse à Fécamp dans le monastère fondé par le comte saint Vaneng (ou Waninge).
Cette bordelaise s’en fut rejoindre le monastère bénédictin dont elle devint l’abbesse avant de rejoindre le ciel.
À Fécamp au pays de Caux, vers 686, sainte Hildemarque, abbesse, qui accueillit avec beaucoup d’égards saint Léger, évêque d’Autun, mutilé par le maire du palais Ébroïn, et fut attentive à le soigner.

Martyrologe romain

Fête le 19 juin

Sainte Honorine

Honorine de Graville est une martyre chrétienne de la fin du iiie siècle. Son histoire est fortement assimilée à celle de sainte Dorothée, martyrisée à Césarée de Cappadoce (Turquie) vers 303.

Certains auteurs localisent Honorine dans le pays d’Auge (diocèse de Bayeux) comme en témoignent les nombreux villages qui portent son nom. D’autres la situent dans le pays de Caux : c’est à Graville que se trouve son tombeau.

Sainte Honorine aurait fait partie du peuple gaulois des Calètes et aurait été martyrisée à Lillebonne (Juliobonna). Son corps jeté dans la Seine aurait dérivé jusqu’à Graville, aujourd’hui dans la banlieue du Havre (Seine-Maritime) où il aurait été recueilli et inhumé au début du ive siècle.

Fête le 27 février

Guillaume de Volpiano

 

Guillaume de Volpiano (962 † 1er janvier 1031), tient les rênes de quarante maisons bénédictines et assura la direction de douze cents moines. Il a réformé les abbayes bénédictines de Normandie à partir de 1001 lorsqu’il est devenu abbé de l’abbaye de la Trinité de Fécamp, abbaye ducale. Guillaume de Volpiano est appelé partout et se promène de chantiers en chantiers, son

influence est particulièrement visible dans le domaine liturgique et architectural.

Fête 1er janvier